Notre réunion de hier soir  lundi 6 novembre a été successivement studieuse ludique .

Première partie studieuse et incitant à la réflexion, animée conjointement par Dominik et Gérard .

Au programme : explication du travail d’analyse d’une image.

Pour aller au-delà du « J’aime beaucoup », ou du « c’est nul », voilà un ensemble de bonnes questions à se poser devant une photographie :

• Cette image est-elle porteuse de sens ? Porteuse d’un message ? Ou alors purement esthétique ?
• Le sens ou le message sont ils lisibles immédiatement ? Sont ils universels ? Symboliquement forts ?
• Quels sont les éléments de cette photo : cadrage, composition, lignes de fuite, couleur ou noir et blanc, ambiance générale ?
• Les règles sont elles respectées (règle des tiers, règle de l’espace devant un personnage … )? Sont-elles délibérément transgressées , et dans ce cas est-ce utile au sens de l’image ?
• Cette photo suscite-t-elle une émotion, et cette émotion est elle partagée ?

Tout ceci en ne perdant pas de vue que les émotions dégagées par une photo sont totalement subjectives, puisqu’elles renvoient au vécu du spectateur. Mais nous gagnerons tous à partager cette émotion subjective .

Cette partie s’est poursuivie par l’analyse de 2 images, issues d’un cahier d’analyse de la FPF .

Celle-ci, intitulée L’horloge, image de type « reportage » , n’accroche pas l’oeil au premier abord, pourtant son analyse met en lumière l’intention du photographe : sentiment d’isolement, de tristesse et de fatalisme, le personnage excentré sur le côté gauche et mis en valeur par les lignes de fuite semble résigné à son sort, et la pendule ne s’arrêtera pas … Un exemple de trangression des règles qui sert le sens de l’oeuvre.

 

La  deuxième partie fut beaucoup plus ludique et joyeuse grâce à la présentation du travail de Jean-Luc Gauthier par lui-même.

Excellent photographe et excellent spécialiste de Photoshop, il nous a étonnés et amusés avec de nombreuses oeuvres, de la retouche « de base » jusqu’au photomontage le plus fantaisiste . Merci à lui pour cette présentation.

 

Publié le 7/11/2017

 

Martine Belmon et Jean-Luc Gauthier assureront une formation interne Photoshop réservée aux membres du club .

• Niveau 2 par Martine Belmon, le jeudi de 18h à 20h à partir du 7 décembre pour un total de 6 séances. Au programme : révisions outils et sélections, initiation et perfectionnement sur les calques, masques de fusion et calques de réglages.
• Niveau 3 par Jean-Luc Gauthier le lundi de 18h30 à 20h30 une semaine sur deux, à partir du 26 novembre. Au programme : perfectionnement via un cas pratique de photo-montage.

Bon travail à tous !

Lundi 18 décembre s’est tenue notre dernière réunion bimensuelle de l’année 2017.

Merci à Pierre et Frédéric qui ont animé cette soirée.

Au programme : analyse et sélection d’images sur nos thèmes de l’année : « Architecture » et « Expressions« , et présentations de travaux personnels.

Les discussions ont été animées et les avis parfois contrastés devant les photos proposées : dans une photo « Architecture » peut-on inclure des personnages ? Est ce de l’expression ou du reportage ? etc …
Les débats se sont tenus, une préselection a été faite, et des conseils prodigués aux auteurs pour encore améliorer leur oeuvre.

Merci aux participants…

Au terme de la séance Céline a présenté un diaporama de photos aériennes de la baie du Mont St Michel, superbe comme à son habitude.
Gérard nous a éblouis avec une série de photos intitulée Jeux d’Ombres, instantanés en clair-obscur subtils, qui lui ont demandé beaucoup de patience et de créativité dans ses cadrages.
Bravo à tous les deux ! On ne s’en lasse pas.

Et nous nous sommes quittés dans la bonne humeur comme toujours….

 

Notre prochaine réunion aura lieu le lundi 15 janvier 2018

En attendant,

Bonnes fêtes de fin d’ année à toutes et tous

L’année 2018 a bien commencé avec Christian et Elizabeth Nicot, qui nous ont présenté leur travail autour du Carnaval de Venise .

Christian et Elizabeth fréquentent le carnaval de Venise depuis plusieurs années, et chaque fois ramènent de superbes clichés.

Leur travail est centré sur les masques qui peuplent la ville à cette période, mais ils ne négligent pas la photographie de paysage. Les poses longues à l’heure bleue, spécialité de Christian, sont particulièrement magiques à Venise.

Beaucoup de questions ont été posées, notamment sur l’art et la manière de rencontrer les personnes costumées, où et quand procéder, quels sont le meilleurs quartiers, etc…

Ensuite, pour fêter la nouvelle année qui commence, nous avons encore fait bombance autour des galettes des Rois ! Quelle équipe !

Notre chère co-clubeuse, Valérie Marco, expose chez Cappa.
Le célèbre chocolatier, véritable institution niçoise, situé sous les arcades de la place Garibaldi, accueille dans son salon de thé une série de radio-photographies de Valérie sur le thème des masques.

Cette exposition, toute indiquée en cette période de carnaval, est visible du 10 janvier au 28 février 2018.

Venez nombreux admirer ce travail si original tout en dégustant un chocolat chaud …

Gérard Mathias et Dominik Garcia ont animé la première partie de la soirée : critique d’une photo.

 

Cette photo du quartier de ShinJuKu, à Tokyo, a été prise en 1986 par Thomas Struth, un photographe allemand .

Nous avons donc donné notre avis et tenté de répondre aux questions :

• quelle est l’intention du photographe
• cette intention est elle clairement exprimée
• êtes-vous sensible au message
• etc..

L’intention du photographe est clairement perçue par la plupart des participants : les humains, qui sont pourtant les occupants de ces gratte-ciels, sont invisibles sur la photo, trop petits et trop écrasés. La déshumanisation de ce quartier moderne est bien mise en avant.

 

Cette analyse est à rapprocher du contexte historique : l’ Allemagne, pays vieillissant de la vieille Europe, connaît déjà la crise économique, et la photo exprime une peur face à ce Japon alors en pleine croissance et à la pointe de la modernité technologique.

 

En 2ième partie de soirée, sélection des photos du premier thème de l’année : Architecture .

 

Nous avons été nombreux à présenter des images, la sélection, animée par Pierre, s’est faite au vote à main levée, sans complaisance mais dans la bonne humeur.

Ce thème donnera lieu dans un premier temps à une exposition dans les couloirs du 51 rue Gounod, les tirages doivent être apportés lors de notre prochaine réunion du 12 février.

Comme chaque année depuis 2007,KROMATIK, Club photo Saint-Laurent-du-Var, organise sa grande manifestation :

le 9ième Regard Photographique se déroulera du 10 au 23 février 2018.

Cette année notre amie et co-clubeuse Dominik Garcia est l’une des 3 invités d’honneur.

Sa série auteur « Silences d’hiver » y sera présentée dans le cadre de la Mairie de Saint Laurent du Var:

« C’est une rencontre avec l’hiver que j’ai eu en février 2015 sur le plateau de saint Barnabé, une première neige venait de s’épandre sur la terre rocailleuse de ce lieu, les flocons tournoyaient de tous côtés et révélaient peu à peu chaque courbe, chaque ligne, chaque densité… De cette écriture nature, j’ai poursuivi l’hiver en d’autres lieux et ce chaque année pour construire un série intime épurée et poétique…. »

Venez nombreux visiter cette superbe manifestation .

Vernissage et ouverture des expositions le samedi 10 février à 11h.

 

Aujourd’hui 12 février, c’est Marcel Piacentino, le formateur attitré du Club, qui anime cet atelier technique sur le thème

Température couleur et Balance des Blancs

La notion de balance des blancs est intimement liée à celle de température de Couleur, qui se mesure en kelvin (K).

On parle bien de lumière « chaude » (tonalités rouges ou jaunes) et de lumière « froide »  (tonalités vert et bleu).

Selon le type d’éclairage, une surface blanche sera plus ou moins orangée ou plus ou moins bleutée. C’est notre cerveau qui fait l’interprétation et nous dit que cette surface est en fait blanche .

Faire la balance des blancs, c’est atténuer  (… ou bien renforcer … selon le désir du photographe) les défauts de la température de couleur dominante d’une photo. 

 

De quoi disposons nous pour cette correction ?

 

En premier lieu, de l’éclairage lui-même : lampe à incandescence, lampes fluorescentes  et lampes led ne produisent pas la même couleur dominante, on peut donc jouer avec … si on peut , c’est à dire en studio, ou si on a la possibilité de déplacer le sujet par rapport aux sources de l’éclairage.

Ensuite, de moyens de correction par logiciel, soit directement sur le boîtier, soit via un logiciel de retouche comme Lightroom.

• Le mode AWB (balance des blancs automatique) rendra une ambiance « correcte », c’est à dire « moyenne ». Ce mode conviendra bien à des photos conventionnelles, mais est peu adapté à la photo d’art, ou lorsqu’on recherche une ambiance particulière.
• Les modes préprogrammés (lumière du jour, ombre, tungstène … )  sont souvent utilisés, et donnent de bons résultats dans la plupart des cas.
• Le mode le plus souple est le mode K : le photographe choisit lui même la température couleur au  Kelvin près.

Il existe aussi un appareil de mesure de la température de couleur de la lumière ambiante, pratique pour les adeptes du mode K : le thermocolorimètre. Très utilisé en cinéma , où les retouches logicielles sont très difficiles.

 

Une remarque importante : le format RAW

Les boîtiers numériques peuvent prendre la photo en format JPEG ou en format RAW .

• Le format RAW contient le codage numérique de chaque pixel du capteur du boîtier, sans autre interprétation. Ce format, comparable au négatif en photo argentique, nécessite une opération de « développement » qui se fait avec un logiciel, soit le logiciel fourni par la marque du boîtier, soit un logiciel de retouche comme Lightroom ou Camera Raw de Photoshop. La balance des blancs se fera par le biais du logiciel de retouche. Lors de la prise de vue en format RAW, le mode AWB (automatique) est parfaitement suffisant.

Le fichier RAW doit toujours être conservé, car avec l’évolution des logiciels de retouche il pourra toujours être réutilisé pour encore de meilleurs résultats dans les années futures.

• Le format JPEG est transformé par le calculateur du boîtier numérique, en tenant compte de la balance des blancs choisie à la prise de vue. C’est un format compressé, les fichiers JPEG sont à peu près 2 fois plus petits que les fichiers RAW, mais ceci n’est pas un avantage : la moitié des pixels sont perdus et irrécupérables. La modification de la balance des blanc altère encore un peu plus l’image finale. Donc si vous shootez en Jpeg, mieux vaut ne pas se tromper au moment du choix de la balance des blancs !

Un petit outil qui facilite la vie du photographe, et aussi celle de l’imprimeur : la charte de couleur

 

 

Il s’agit d’une carte de « référence », en carton imprimé, avec des carrés de couleurs : blanc pur, noir pur, gris moyen, et une série de couleurs Pantone de référence.

Au début de la séance, photographiez cette carte en gros plan, avec la lumière ambiante qui sera celle de la photo.

Cette image servira :

• à vous pour trouver le meilleur équilibre de la balance des blancs
• à l’imprimeur pour trouver le meilleur rendu imprimé de votre série de photos.

 

BREF, et en résumé …

 

Merci à Marcel pour cette brillante et instructive présentation.

Et à la prochaine fois le 26 février !

Traces et Fragments était un de nos thèmes de 2016-2017, et nous y avons travaillé … !

Nous sommes donc très fiers de montrer cet ensemble photographique, qui a auparavant été exposé en partie au festival photo de Mouans Sartoux en juin 2017.

 

Quelques photos de l’accrochage, cliquez pour agrandir :

 

A voir à partir du 19 février au Centre de Radiologie de La Pléiade à Antibes .